Étienne LANGLOIS Afficher toutes les personnes portant le nom LANGLOIS

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 Note sur la personne :
Censier, laboureur, cultivateur… Le mot laboureur caractérise surtout (je ne dis pas uniquement) le XVIIe siècle. Il est ensuite remplacé par cultivateur, assez souvent. Permettezmoi de prendre un exemple tiré de ma propre généalogie : mes ancêtres vivaient tous dans la même région, entre Lille et Tournai (aujourd’hui en Belgique). Au XVIe siècle, on les désignait sous le mot censier tandis qu’au XVIIe siècle c’est le terme de laboureur qui était utilisé. Ils deviennent ensuite (à la fin du XVIIIe siècle) cultivateurs, sans pour autant quitter leur exploitation agricole, leur ferme. Ce cas n’est pas unique, loin de là. La fameuse enquête sur les noms de famille commençant par les lettres TRA, menée par Jacques Dupâquier, a permis aussi de repérer cette évolution. La dénomination laboureur diminue sans cesse, au profit de celle de cultivateur qui s’impose au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Mais le mot laboureur subsiste dans les provinces de l’ouest et du centre, depuis la Bretagne jusqu’au Forez ou à l’Auvergne.
On voit apparaître aussi, dans le Jura, la distinction entre le laboureur et le cultivateur, ce dernier étant le gros propriétaire. De même dans la région de Breteuil, pays de transition entre le Beauvaisis, la Normandie et la Picardie ; nous voyons disparaître peu à peu le terme de laboureur remplacé par celui de cultivateur et de propriétaire. Dans le bas Dauphiné, la distinction s’opère entre le journalier et le laboureur, selon qu’ils ont moins ou plus de trois hectares. Bref, la puissance foncière se traduit par des termes qui évitent de mélanger les torchons et les serviettes… Dans certaines provinces, il n’y a pas de laboureurs, ni de terme équivalent, pour des raisons économiques. Par exemple, dans les Vosges, le recensement de 1771 n’indique que des journaliers et des marcaires c’est-à-dire des éleveurs, mais aucun laboureur : « Il n’y a aucun labourage dans cette communauté, que quelques chenevières [culture de chanvre] et jardins potagers, laquelle est enclavée dans les désertes montagnes des Vosges, étant terre de sable qui ne produit rien. » Des cas semblables pourraient être relevés dans le Jura, les Alpes, le Massif Central ou les Pyrénées.
 né ca 1728
décédé le 26 février 1804 à Sailly-le-Sec Situe la ville sur une carte OpenStreetMap
Profession : Laboureur, Cultivateur
Fils de Étienne LANGLOIS et de Marie Thérèse LEGRAND



Conjoints :
Marie Catherine Augustine LEULLY ; Noyau familial Ascendants des conjoints mariés le 15 février 1763 à Vaux-sur-Somme Situe la ville sur une carte OpenStreetMap

née ca 1728
décédée le 10 juillet 1815 à Sailly-le-Sec
Profession :
Fille de Jean LEULLY et de Marie Jeanne LANGLET

Enfants avec le conjoint :
Victoire LANGLOIS  née le 15 octobre 1764 à Sailly-le-Sec, décédée le 24 novembre 1838 à Sailly-le-Sec 
Jean Nicolas LANGLOIS  né le 15 août 1766 à Sailly-le-Sec, décédé après le 1er janvier 1836  
Marie Catherine Augustine LANGLOIS  née le 4 août 1768 à Sailly-le-Sec, décédée le 23 janvier 1846 à Sailly-le-Sec 
Marie Thérèse LANGLOIS  née le 21 juin 1770 à Sailly-le-Sec, décédée le 26 décembre 1850 à Sailly-le-Sec 
Etienne François LANGLOIS  né le 23 mars 1772 à Sailly-le-Sec, décédé après le 21 juin 1854 à Sailly-le-Sec 
Charles Paschal LANGLOIS  né le 4 avril 1774 à Sailly-le-Sec, décédé le 14 juillet 1819 à Sailly-le-Sec 
Jean Louis LANGLOIS  né le 25 août 1777 à Sailly-le-Sec 
Ré-organisation des rangs


Oncles et tantes
Cousins et cousines
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