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Personnes
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Descendants de Magdeleine Baltimore (données à jour au 22 septembre 2018). Si vous souhaitez corriger ou ajouter des données n'hésitez pas . Envoyez un mail à genealogie@baltimore-guadeloupe.fr


Tout d’abord il me faut remercier les nombreuses personnes qui m’ont permis d’avancer tout au long de ces années et de comprendre l’architecture un peu compliquée de la famille antillaise. Cela n’a pas été très facile au départ même dans ma propre famille donc j’ai pu facilement comprendre chez les autres les réticences, les résistances, les absences, les oublis, les approximations, la gêne, voire l’indifférence.
Parler de sa famille c’est parler au fond de soi-même et cela n’était pas évident pour tout le monde. Donc commençons par les tout premiers: mes père et mère : Ludovic Philippe Jacques Baltimore et Marie Thérèse Josèphe Hubbel. Cela a été fondamental au départ. Car nous avons pu toucher à la généalogie non pas du côté des actes de naissance, de reconnaissance, de mariage et de décès mais du côté des relations. J’ai pu avec eux remonter à Man Bise et à Jean BALTIMORE ainsi qu’à leurs enfants et surtout aux Baltimore de Saint-Claude et à la famille paternelle de mon père côté BARDUS. Par ma mère aussi j’ai pu dresser un portrait des AUGUSTIN, HUBBEL VIN, CELESTINE, CAÏUS, ANIN, HARPON, FRONTON. Je n’avais pas de date. Mais j’ai vite compris qu’il y avait la famille officielle, celle qui allait apparaître sur les actes de naissance ou de reconnaissance, de mariage et de décès, et la famille réelle , celle que moi-même tout petit j’avais vécue sans même m’en rendre compte, faite elle de demi-frères, demi-soeurs, demi-oncles et demi-tantes, une famille élargie exceptionnellement riche. Ensuite je dois remercier le CARAN à Paris où j’ai fait mes premières recherches sur microfiches et où trés rapidement je suis remonté jusqu’aux registres des Nouveaux Libres de 1848 qui m’ont permis de mettre à jour Magdeleine BALTIMORE et son fils Monrose dit Petit Frère BALTIMORE. J’ai aussi consulté à de nombreuses reprises le site Généalogie et Histoire de la Caraïbe, les sites des Mormons puis je me suis mis à contacter ma grand-mère Charlise Julienna AUGUSTIN, née VIN et de fil en aiguille j’ai discuté avec Samuel HUBBEL, Gabriel Eusébe dit Ardisson CAÏUS qui a été le premier et le seul de ma famille élargie pendant longtemps qui m’ait impressionné par son savoir généalogique car il avait déjà lui aussi fait des recherches sur sa famille; il m’a beaucoup fait avancer sur mon côté martiniquais, mon côté Hubbel ! Eh oui on tous e nombreux côtés et je les valorise tous ! Mieux je les revndique ! Ensuite je me souviens d’avoir contacté par téléphone ou courrier de nombreuses personnes à partir de 1998 jusqu’en 2007 et depuis 2007 par internet. J’ai aussi effectué deux voyages aux Antilles en 1998 et en 2006 où j’ai frappé à la porte de nombreuses personnes. Je vous remercie donc tous et toutes dans le désordre: Mionette Adrienne Baltimore; Elisabeth Sylvie Baltimore, épouse Bertrand; Georges Antège Baltimore; Aubierge Dominique dit Paul Baltimore que j’ai personnellement rencontré en métropole et aux Antilles et qui lui aussi m’a aidé considérablement puisqu’il était de Bouillante et qu’il avait fait des recherches sur sa famille; Philippe Roger; Rémise Baltimore, épouse Judith; Steeve Baltimore; Stella Baltimore; Achille Dary Baltimore; Eliane Bardus; Laetitia Cariou; Adonaï Baltimore; Simone Baltimore; Audrey Baltimore; Alex Talbot; Maurice Baltimor que j’ai rencontré à Chantilly et qui nous a fait le plaisir de particper avec sa famille au grand complet à  une réunion de nos deux familles à Romilly sur Seine dans l’Aube un dimanche vers 1998; Maurice Baltimore de Nice qui m’a écrit une gentille lettre; Françoise Yolaine Baltimore qui a fait elle aussi un site généalogique sur les Baltimore; Rosalie Reculard; Martine Marie Baltimore, le poto-mitan, que j’ai vue à Bouillante et à Paris et avec qui nous travaillons inlassablement à faire avancer jusqu’à aujourd’hui l’histoire de notre famille; Marie Gérard Octavie Caffa, veuve Baltimore, qui m’a bien fait avancer; Frédéric Léonel Baltimore; Patricia Métura; Karine Baltimore; Hilaire Monique Baltimore; Jeanne Anaisca épouse Gace; Noel Rinaldi, ce Corse, élevé par un Baltimore, qui m’a fait faire un bond sur la famille de Maxime Baltimore; Bertilia Baltimore; France-Aimée Baltimore; Madeleine Hélène dite Edwige Rayann; Pierre Antoine Baltimore; Maryse Crépel; Marylène Baltimore; Nadège Félix Baltimore, épouse Balmokoun; Maxime Elisabeth dite Venise Cabarrus, épouse Baltimore, Edith Cécile Baltimore, épouse Rangassamy;Maryse Jacqueline Crepel; Antoinette Antonine Simone Baltimore; Richard François Jéhu; Chantal Baltimore; Guy Bruno; Max Aumont ; Ginette Lépante, épouse Lancastre; Désirée dite Doudou Gabali et Félix Gabali, frère et soeur de Cyprien dit Nico Absalon; France-Aimé Michel Lépante; Hugues Tiburce Lamy qui m’a ouvert d’autres perspectives historiques sur le parcours des Fronton et Vadimon et Lami, et last but not least Joseph Coëzy, un généalogue hors pair qui a su me communiquer son goût de la rigueur et de la pédagogie dans cet exercice qu’est mettre en ligne des données généalogiques. Je remercie tous ceux que je n’ai pas remerciés nommément, ils sont nombreux, je le sais et je les rajouterai dès qu’ils me reviendront en mémoire car je le répète, il n’y a pas de petite contribution et de grande contribution. Toute contribution, aussi minime soit elle, toute photo est la bienvenue. Il suffit pour aider de regarder le livret de famille de son père ou de son grand-père et on avance en années-lumière. C’est grâce à ce travail de fourmi que j’ai pu avancer et grace à mon ordinateur aussi et aux sites geneanet.org et archivesguadeloupe.fr, patrimoines-martinique.org memoires-de-guadeloupe.com . Et finalement je remercie le site des Archives Nationales d’Outre-Mer ANOM anom.archivesnationales.culture.gouv.fr qui m’ a fait faire des bonds incroyables.

 2 – LES DEBUTS

Quand j’étais petit et que je disais mon nom: premièrement on me disait qu’il était joli et deuxièmement on me demandait s’il était originaire des Etats-Unis. Il y avait en effet une ville au Maryland qui s’appelait Baltimore et le nom provenait d’un Lord Baltimore venu d’Angleterre. J’ai par la suite découvert qu’il y avait d’autres villes nommées Baltimore, l’une en Angleterre, l’autre en Irlande et même une au Canada. C’est vrai que ça faisait rêver ces origines américaines d’autant plus qu’à l’école j’étais invariablement premier ou deuxième en anglais. Donc je disais souvent quand on me demandait d’épeler mon nom : comme la ville B-A-L-T-I-M-O-R-E, ce que je fais jusqu’à aujourd’hui. J’ai dû faire de premières recherches vers l’âge de quinze ou seize ans et je me suis dit que ma foi c’était tout à fait possible que mes ancêtres aient été esclaves de Lord Baltimore et que comme cela se faisait souvent les esclaves prenaient ensuite le patronyme du maître. Mais cette notion d’esclavage étant un peu dure à avaler à l’époque j’ai remis à plus tard l’examen de ma généalogie. Le jour est venu sur mes 40 ans où j’ai donc commencé à poser des questions à mes parents. Cela a été assez compliqué au départ. Il se demandaient pourquoi je voulais fouiller dans leur passé. Il a fallu que j’insiste, que je revienne à la charge, que j’aie du tact, il a fallu beaucoup de persévérance. Je me souvenais que mon parrain c’était Pierre Hubbel, ma marraine Justine Augustin mais j’appris que ma Da, celle qui m’avait porté le jour de mon baptême, s’appelait Tante Acia. Et que cette Acia, de son vrai nom Anastasie Félistine Didier, était une descendante de ma grand-mère Man Bise, Veuve Jean Baltimore et de Paulin Didier. J’ai aussi appris que mon père portait Baltimore car il était le fils naturel non reconnu de sa mère, une vendeuse de feuillages, on dit vendeuse de simples, sur le marché de Bouillante qui serait morte d’un coup de sang. Plus tard j’ai appris entre chuchotements car ces choses-là ne se disent qu’à voix basse, qu’elle était aussi gadédzafé, spécialiste en sorcellerie, kkk. Elle avait eu deux enfants avec un monsieur Théodore Louiserre (Colette et Alexandre) puis deux autres avec un sieur Bardus de Marie Galante qui avaient eu pour conséquence deux enfants Germaine puis Ludovic Baltimore, enfants naturels non reconnus. Par la suite Joseph Bardus s’était marié avec une autre demoiselle avec qui il avait eu ses enfants légitimes. C’est vrai que tout petits on donnait du tante par ci et tonton par là mais je ne comprenais pas vraiment les relations entre tous les membres du clan. Dans la famille il y avait des Noirs, des Blancs, des Zindiens et c’était comme ça. Plutôt noirs du coté des Baltimore, plutôt mulâtres du coté des Bardus, plutôt Zindien du côté des Augustin, plutôt noirs du coté des Vin, plutôt noirs du coté des Hubbel. Mon père disait toujours pourtant que sa mère c’était une négresse caraïbe. D’ailleurs il avait des cheveux coolie et pas les cheveux grainés que j’ai toujours eus, héritage donc de ma mère du coté Vin et Hubbel. Il avait une soeur Germaine, ça je le savais et je crois qu’on se voyait souvent. Mais je n’avais pas encore intégré le système de soeurs ou demi-soeurs ou demi-frères et frères. Comme mon grand père, le père de ma mère, Hubbel Maurice, avait eu plusieurs relations, évidemment les fruits de ses oeuvres étaient mes tantes ou mes oncles. Evidemment on ne me disait pas: “Tiens celui-là c’est le fils que ton grand-père a eu avec une demoiselle Untel”. On disait “dis bonjour à ton oncle Marceau” par exemple. Et c’était à moi de m’en arranger. On disait “Dis bonjour à ta tante Sissi”, en fait c’était ma grand-tante. Tonton Zéphyrin, le frère de ma grand-mère, Charlise Julienne Augustin que moi j’ai toujours appelé Mémé. Quant à son époux Jules Augustin, qui en fait aurait dû s’appeler Shimith, je l’appelais Gigi, d’autres petits fils du côté des demi-soeurs de ma mère, Laurette et Justine Augustin, l’appelaient Madidi. On ne me disait pas “ton arrière grand mère Man Bise a eu des enfants avec 5 hommes différents dont les premiers avec ton ancêtre Jean Baltimore”. Non on ne parlait pas des ancêtres du côté de mon père. Jamais. Il a dû souffrir une grosse blessure narcissique, probablement, dans son enfance. D’ailleurs quand il parlait de son père Joseph Bardus, il disait toujours Monsieur Bardus. Je crois qu’il considérait le mari de sa demi-soeur, Théophile Colette dite Fifine, Louiserre, épouse Hubbel, comme son père. Il l’estimait plus car il l’évoquait comme le Père Hubbel. Mais je sais qu’il était très proche de ses soeurs du coté Bardus et en particulier d’Eliane et de Monique. Je sais qu’il en a voulu toute sa vie à Antoinette qui l’avait un jour appelé de sale bâtard. Il ne le lui a jamais pardonné ! Sa sœur aînée Fifine, à la mort de leur mère commune quand il avait 10 ans, était devenue par la force des choses sa mère adoptive d’une certaine façon et il la respectait. Je me souviens que la veille de sa mort sa dernière pensée fut pour elle. Il me dit à l’hôpital de Troyes où il se trouvait. “Ne dis rien à Fifine. Elle est déjà bien vieille. Ca risque de lui faire du mal.” Fifine lui a survécu encore quelques années avant de s’éteindre elle aussi à Saint-Claude, ruelle de l’Externat. Mon père me racontait tout de même que sa mère était morte quand lui avait dix ans et qu’il était en vacances à Bouillante et qu’il était resté une fois rentré à saint-Claude resté prostré à pleurer toute la journée sur le lit de sa mère et que ce n’est que par la suite qu’il est donc venu habiter chez sa soeur aînée, Colette LOUISERRE, dite Fifine, elle aussi issue d’un père différent, mariée avec le père de ma mère, Aquilin Claironisse dit Maurice HUBBEL un Martiniquais de Schoelcher venu s’installer en Guadeloupe. J’ai su aussi qu’il avait un autre demi-frère du coté Louiserre, Alexandre, qui était mort pendant la guerre en 1939. Mon père qui a fait partie de la résistance, après être entré comme on dit en dissidence, a “fait” l’Indochine, et me disait que son père aurait voulu le reconnaître mais que lui à l’âge de 16 ans par orgueil aurait préféré continuer comme ça avec le nom Baltimore. Et moi qui toute ma vie avait cru que mon père était orphelin de père ! C’est vrai que son père était décédé quand moi je suis né. De plus mon père avait selon ce que mon regard d’enfant me permettait de voir peu de relation aux Antilles avec les Baltimore. Comme nous habitions Saint Claude ou Basse-Terre jusqu’à l’âge de 9 ans je ne me souviens pas une seule fois avoir rencontré un autre Baltimore ou descendant de Baltimore , si ce n’est ses soeurs Germaine et      Fifine. Je sais maintenant qu’il y en avait un certain nombre à Morne à Vaches et à Matouba et ma mère me raconte qu’autrefois il y avait un Baltimore qui travaillait à l’hopital Biérose mais je ne m’en souviens pas; je ne me souviens pas avoir passé un seul jour à Bouillante pour voir la famille. Ma famille c’était les VIN, les HUBBEL, les CELESTINE, les AUGUSTIN tous du côté de ma mère. Comme mon père n’avait que des soeurs, puisque ses deux frères l’un du côté des BALTIMORE et l’autre du côté des LOUISERRE étaient décédés depuis belle lurette quand je suis né et que les frères que j’ai connus portaient BARDUS, je n’ai jamais connu un oncle, un cousin, un beau-frère, un grand-père qui porte BALTIMORE. Quand nous sommes partis sur Paris en 1961 c’est là que pour la première fois j’ai entendu parler d’un autre Baltimore, Adonaï BALTIMORE qui nous rendait visite de temps en temps. Mais le gros des visites était des VIN, HUBBEL, PRADEL, AUGUSTIN, CELESTINE. Cerise sur le gâteau. En 2015 j’ai découvert que la mère de mon père avait eu un fils né en 1906 – dont mon père ne m’a jamais parlé de son vivant – appelé Maurice Marin Baltimore. On y perd son créole. Est-il décédé jeune ? Je le suppose, car il est tout de même étonnant que ni sa sœur plus âgée ni lui ne m’ aient jamais parlé de ce frère ou demi-frère aîné. L’enquête continue donc !

 3 – MA THESE

Parallèlement à mes recherches sur les Antilles et la métropole j’ai commencé à faire des recherches sur les Baltimore aux USA. J’ai vu qu’il y avait en gros deux lignées: une noire et une blanche. Avec des ramifications sur le Canada. Je me suis au début intéressé aux deux pôles, j’ai parcouru généalogiquement les Etats-Unis en long et en large et j’ai pu vérifier que le patronyme Baltimore est en pleine vitalité partout aux USA et au Canada. Puis en poussant plus loin mes recherches j’ai vu qu’il y avait un grand nombre de Baltimore aux Etats-Unis originaires des Caraïbes, et plus spécifiquement originaires de l’ile d’Antigua et Barbuda tout comme des Iles Vierges Américaines comme Britanniques. Comme tous les Baltimore qui s’intéressent un peu à la généalogie je croyais que j’avais une ascendance américaine. Mais à la découverte de ces infos j’ai privilégié rapidement une approche inter-caribéenne. Je participe par ailleurs aux recherches avec les Baltimore d’Antigua et Barbuda qui ont effectué en août 2018 un grand rassemblement de famille avec des réjouissances diverses et variées qui ont duré une semaine. J’ai été responsable de la mise à jour de leurs données généalogiques et c’était un travail vraiment réjouissant. Nous avions à la veille de cette manifestation identifié presque 700 descendants de Baltimore originaires d’ Antigua et pourtant nous n’avons pas pu remonter pour l’instant plus haut que le début du 20ème siècle. Ma thèse c’est que les Baltimore de Guadeloupe et ceux d’Antigua sont de la même origine. Il y a aussi des Baltimore aux Etats Unis mais en principe s’ils ne sont pas de souche caribéenne (et il y en a beaucoup qui le sont, qui ont quitté leurs iles pour les USA ou le Canada) ils n’ont rien à voir avec nous et encore moins avec Lord Baltimore qui aurait fondé la ville de Baltimore aux Etats Unis dans le Maryland; par contre il n’est pas exclu qu’ils aient un rapport avec la ville de Baltimore en Irlande que j’ai visitée en 2013. J’avance à petits pas désormais mais j’avance piano piano. Et je suis bien sûr en contact via internet et via téléphone avec quelques-uns de ces Baltimore qui pour la plupart habitent Willeskies ou Liberta à Antigua. Je me suis même promis de me rendre à Antigua d’ici la fin 2018 à l’occasion du séjour de 12 mois que je vais réaliser en Guadeloupe à partir du 16 octobre 2018 où je compte faire exploser le compteur de mes recherches. Je serai sur Deshaies pour démarrer, ensuite on verra bien. Je compte rester au moins jusqu’à notre grande cousinade 2019 qui devrait avoir lieu sous toutes réserves le dimanche 4 août 2019. Pour réaliser cet événement une association va voir le jour le 17 novembre 2018 à Bouillante : Association des Descendants de Baltimore de la Guadeloupe.

4 – LES BALTIMOR(E) DE LA GUADELOUPE

Mais revenons aux Baltimore de la Guadeloupe puisque tel est le sujet ici. Tout d’abord notons que Baltimor est une variante de Baltimore mais qu’il s’agit bien de la seule et même famille. J’ai même vu apparaître sur actes de naissance ou de décès un BALTIMORD et un BALTIMORT. Mais je précise à toutes fins utiles que les Baltimore à leur grande majorité ne mordent pas et meurent à un âge élevé ! Donc quand je dirai Baltimore pour moi il s’agit toujours des quatre graphies: celle avec e final, celle sans e final, celle avec t final et celle avec d final. Tout d’abord la plus ancienne Baltimore répertoriée est Baltimore Magdeleine, esclave née en 1783 à Bouillante, Guadeloupe, mère de Monrose dit Petit Frère Baltimore. Monrose meurt en 1860 et aura au total une descendance de 7 enfants avec Jeannille Bandini. 5 garçons et deux filles. Ce sont du plus vieux au plus jeune: Saint Prix, Etienne, Anne-Rose dite Maurestine, Marie Herminie, Louis dit Petit Pierre, Jean, Bastien. On peut donc dire que dans l’arbre des Baltimor(e) il y a grosso modo 7 branches potentielles dont chacune correspond à l’un des enfants de Monrose. Tous les descendants de Magdeleine Baltimore sont donc des descendants d’esclave. Donc je peux proclamer haut et fort que JE SUIS DONC DESCENDANT D’ESCLAVE, et fier de l’être. Il est vrai que ce processus d’acceptation ne s’est pas fait du jour au lendemain d’un cliquement de doigt. Je suis passé par de nombreuses étapes…

Tout d’abord j’ai lu de nombreux livres sur le sujet et visionné de nombreux films aussi. Mais ce qui m’a vraiment fait changer radicalement ma perception et fait passer de l’acceptation passive à l’acceptation active a été la thèse de doctorat en philosophie pratique soutenue à l’université Paris Est le 5 décembre 2012 et intitulée : “La religion de l’escravitude, ou l’utopie des abolitionnistes”. L’auteur est un membre d’une famille alliée nommée Ericque COEZY. La thèse est depuis mai 2016 disponible dans une version un peu moins dense chez l’Harmattan, dans leur filiale les Impliqués. Je vous en recommande la lecture ! Je suis en paix avec moi-même, philosophiquement et pratiquement. L’esclavage fait partie de mon héritage et même si mon nom a été donné à mes ancêtres sans qu’ils aient eu leur mot à dire probablement en 1848, je l’assume et je le transmets fièrement par monts et par vaux ! BALTIMORE trompe la mort ! BALTIMORE Belphégor ! Même si autrefois j’ai admiré Malcom X et sa démarche je ne me ferai jamais appeler désormais Jean-Marie X ! Peut-être un jour saurai-je, au fil de mes recherches, qui était le père de Monrose Baltimore ou les parents de Magdeleine. Il suffit de chercher les archives des habitations qui les ont vus naître, de consulter les archives des notaires de l’époque et on trouvera sans doute d’autres ancêtres. Mais à l’heure où nous sommes j’en suis encore à faire le lien entre Magdeleine Baltimore et toutes les branches qui en sont originaires. Peut être même que le père de Magdeleine n’était pas esclave et que le père de Monrose ne l’était pas lui non plus. Peu importe. Je suis en paix avec mes ancêtres esclaves ! Ils sont le fruit d’une époque, d’une logique. Je sais que j’ai un pied en Afrique – j’aimerais quand même bien savoir où en Afrique précisément et je me fais fort un jour de fouler la terre natale de ces ancêtres-là – un pied en Amérique. mais j’ai aussi désormais par ma propre histoire un doigt aux Etats-Unis, quatre doigts au Brésil, un doigt en Hollande. Je me considère du Tout-Monde comme dirait Glissant, riche et singulier de mes expériences, de mes voyages et de mes rencontres. Français, oui, mais pas seulement, Antillais, oui, mais pas seulement, Guadeloupéen, oui, mais pas seulement, Martiniquais, oui, mais pas seulement, Africain, oui, mais pas seulement, Saint-Claudien, oui, mais pas seulement , Brésilien, oui, mais pas seulement, Caribéen, oui, mais pas seulement, et même pour terminer Baltimore, oui mais pas seulement et toute généalogie est là pour prouver à la face du monde qu’au delà d’un patronyme on est ce patronyme, mais pas seulement. Donc je suis un Baltimore, un Bardus, un Vin, un Hubbel, un Célestine, un Fronton, un Valérius, un Siphax-Coldy, un Bandini, un Caïus, etc . Je suis en même temps le cousin et l’oncle, le grand père et l’arrière grand-mère et je me reconnais aussi pour racines ultimes celles du cyclone qui traverse l’océan pour venir fertiliser de sa houle les îles lointaines !

L’une de mes premières surprises a été de voir comment les Antillais aiment cacher leur prénoms, ils en ont souvent 2 ou 3 et cela permet de différencier l’un de l’autre. Mais il semblerait que ce soit un art caribéen. Se cacher son nom de baptême, le nom du saint car autrefois on donnait à l’enfant le nom du saint fêté le jour de sa naissance par exemple si vous naissiez le jour de la saint Gabin, eh bien vous en étiez quitte pour avoir du Gabin dans votre prénom. Donner son nom de baptême équivaudrait à retirer son protègement, se montrer nu. Donc j’ai remarqué que beaucoup hésitent à donner ce prénom et même à me livrer en pâture leur autre prénom, préférant les surnoms. Et cela ne date pas d’hier. Tenez ! Monrose surnommé Petit Frère Baltimore, Louis surnommé Petit Pierre Baltimore, Anne-Rose dite Maurestine Baltimoe, Jeanne dite Fillote Baltimore, Marie dite Sainte-Priette Baltimore, Calixte dit Robert Baltimore, Marc dit Hermann Baltimore, Edwige Rayann dite Man Néné, Félicité dit Sosthène Baltimore, Eulalie dite Annadore Baltimore, épouse Gabali, Aubierge Dominique dit Paul Baltimore, Urbain Angers dit Jirlin Baltimore, Vincine Marie dite Mayotte Beauvue, Louise Siphax Coldy dite Man Bise, Paul François dit Maxime Baltimore, Anastasie Félistine dite Acia Didier, Théophile Colette dite Fifine Louiserre épouse Hubbel, etc. Vous voyez le travail. Une dernière chose : ce travail même s’il résulte d’efforts de presque 25 ans de recherches est loin d’être terminé. Le terrain est toujours en friches. J’ai beau débroussailler il y a beaucoup de labourage à faire encore. J’aurais aimé que d’autres de la famille se saisissent de leur houe, de leur pelle, de leur pioche et se joignent à moi pour entrer dans le cœur du sujet c’est à dire la période avant 1848 et qu’ils se plongent dans les archives qui sont à Gourbeyre pour en savoir plus sur nos ancêtres à Bouillante car je n’habite plus la Guadeloupe depuis 1961 et n’y suis retourné pour de brèves vacances que 5 fois en 55 ans. La dernière fois c’était en 2006. C’est désormais sûr et certain : à partir du 16 octobre 2018 je ferai un petit séjour de 12 mois minimum là-bas en Guadeloupe. On verra bien dans quel état mais je peux vous assurer que dans mon île je passerai mes journées plus aux archives que “sous les cocotiers qui se balancent en silence” ! J’ai parfois rêvé de fonder une association “Descendants de Magdeleine Baltimore”. Verra-t-elle le jour par un beau matin d’hivernage ou le lendemain d’un énième cyclone ? Je n’en sais rien. Advienne que pourra ! Je fais ma part en tout cas ! Je forme le voeu pieux en tout cas qu’une réunion de famille regroupant toutes les branches des descendants de Magdeleine Baltimore puisse avoir lieu le 4 août 2019 à Bouillante ou ailleurs. J’y mettrai toute mon énergie. En attendant je mets un nouveau site de généalogie élaboré à l’intention exclusivement des descendants de Baltimor(e), leurs alliés, leurs parents, leurs amis. Il suffit de m’envoyer un email à genealogie@baltimore-guadeloupe.fr mentionnant vos noms et prénoms , date de naissance, votre email,  et si possible le nom de vos parents afin que je puisse vous identifier quelque peu et que je vous ferai parvenir par email un code d’accès personnalisé à  notre espace de généalogie des Baltimor(e) de la Guadeloupe

Votre parent, allié ou ami, Jean-Marie Arsène BALTIMORE


 
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  • début/fin : le 11 octobre 2016 : sortie de la version 6.7
  • début/fin : le 7 janvier 2015 : la Revue Française de Généalogie teste Généamania dans son numéro d'été

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